27.3.13

la paresse























Je dois réfléchir à la paresse,
celle de mon fils, mon fils gentil et paresseux.
Elle lui fait perdre son temps et souvent celui des autres.
Elle me fait perdre mon calme aussi.
Il va redoubler sa classe de seconde, peut être, surement.
Et je ne sais plus comment m'y prendre pour le déparesser.
C'est désolant.

My teenager boy is so lazy,
nice and lazy.
He wastes his time,
and I lose my temper.
I don't know how to "stoplazy" him.
It is pitiful.

5 commentaires:

Ellemme a dit…

Oui, j'imagine comme ce doit être désolant.. Est-ce qu'il comprend qu'il se met lui-même en difficulté, et qu'ill y met aussi d'autres personnes? Et qu'il pourrait changer? Dur dur, j'imagine, de le "raisonner".. :)

coscha a dit…

je ne sais plus qui a dit que la paresse n'existait pas... qu'il s'agissait de quelque chose de l'ordre de l'intérêt, voire plutôt du désintérêt, de quelque chose de l'ordre du je remet à demain ou j'attends que ça se passe, on ne sait jamais... je sais que la seconde est souvent un passage obligé et pas très drôle car il y a un grand fossé avec la troisième... nous sommes passé par là avec les nôtres et je confirme, c'était difficile... aujourd'hui, bac passé et études choisies, ils sont heureux de ce qu'ils font...
peut-être faut-il faire parfois un pas de côté et regarder de son angle de vue à lui... le pourquoi du comment... et où se trouverait la motivation... bon courage à tous les deux.

Anonyme a dit…

Hélène, depuis Grenoble, je te suis toujours à distance et je découvre que nous partageons des inquiétudes communes. A une exception prêt : mon fils est en cours de redoublement de sa seconde et le passage en première est toujours compromis... Je le regarde et je réalise que voilà trop longtemps qu'il se sent passif à l'école, qu'il ne peut plus imaginer une autre façon d'être élève, il subit et souffre sans même s'en rendre compte. Je le regarde, je pense au petit garçon qu'il était et je me dis qu'il y a une étape où je ne l'ai pas assez regardé. Peut être le moment où il a encaissé la séparation de ses parents et là encore il s'est comporté en gentil élève, ne s'est pas plaint, a subi, tout en continuant à trouvé de la gaieté avec les copains, à s'intéresser à plein de sport, mais pas à l'école. Je regrette tant de ne pas l'avoir accompagné davantage, d'avoir laissé s'installer cette situation... N'oublie pas, regarde le, donne lui confiance ! Henriette / htte-nallet@grenoble.fr

McdsM a dit…

Peut-être juste un temps de LATENCE,
pour que le Homard dénudé retrouve une nouvelle carapace...

krisstl a dit…

pas de recette à te donner, cela doit venir de lui, je pense, mais la confiance et l'encouragement que tu lui portes sont des alliés. Je souhaite pour toi que la situation change. A-t-il des projets ? pourquoi ne pas l'orienter vers une filière professionnelle ? cela peut être un bon moteur pour reprendre ensuite -si on en a envie- une filière générale. Des idées comme ça

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